40 ans & nos parents
A 40 ans, comment gérer nos vies de femmes, d'épouse, de mère et d'enfants face à nos parents, souvent ces derniers sont à la retraite et ont besoin de nous ou nous d'eux, pour la garde de nos enfants ou de petits services.
Comment gérez-vous ce relationnel qui parfois peut-être pesant ou un plaisir de les avoirs encore en bonne forme.
Qui n'a jamais eu peur de voir ses parents se dégrader, à 40 ans nous y pensons différament et parfois c'est difficile à gérer.
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Mon père m'a renié.....Enfin !
Voilà, nous y sommes après 47 ans de vie chaotique ou par deux fois il m’a abandonné à sa guise, nous savons enfin ou nous en sommes tous les deux.
Depuis le décès de ma mère il y a plus de quatre ans, il m’avait à nouveau abandonné et me téléphonait que très rarement. D’ailleurs, pour lui faire comprendre, plusieurs fois, je lui avais envoyé des photos ou des textos mais il ne me répondait jamais.
Je ne suis pas une enfant modèle mais comment ne pas en vouloir à ce père qui m’a abandonné dans le ventre de ma mère ?
Il n’a jamais véritablement eu une place de »père » dans son cœur pour moi et je l’ai payé au prix fort depuis ma conception.
Depuis que ma mère a été condamnée, j’ai eu beaucoup de crise de boulimie.
Mais depuis ce clash, je ne mange plus entre les repas. Comme si enfin j’étais libérée d’un poids au fond de moi.
Ma fille s’est mariée seule avec deux témoins pour éviter des frais car elle veut acheter avec son mari et ils préféraient être mariés. Elle a eu un bébé au mois d’octobre et son mari n’aime pas les grandes fêtes, donc c’était leur choix. Mon père a été bien plus vexée que moi, qui savais qu’elle voulait se mariée ainsi, elle le répétait sans cesse.
Alors un soir de décembre, elle me l’annonçât le soir même au téléphone.
Le 13 décembre, mon père me téléphone pour me poser une question sur il y a plus de 27 ans. Vu la tonalité de sa voix je lui dis gentiment que je ne veux pas me disputer avec lui, donc je ne lui réponds pas. Il reformule la question une seconde fois et lorsqu’il voit que je ne lui réponds pas me traite de « Petite conne » je lui demande de me respecter, il dit à nouveau « Tu es vraiment une petite conne » alors là, je lui ai demandé de me parler autrement.
Il me dit donc que de toute façon, il me renie et que je peux le rayer de ma vie, qu’il ne me donnerait plus de nouvelles et que je pouvais l’oublier.
Je lui ai demandé s’il croyait qu’il était un bon père ? Si il pensait que ça allait changer grand-chose à ma vie ? Puis QU’il m’avait abandonné deux fois, enfin la phrase était dite !
Je bataillais avec moi-même depuis des mois et des mois pour ne pas lui dire ce que je pensais de tout le mal qu’il m’avait fait, et là, il me donnait l’occasion de lui dire enfin ce qui me rongeait depuis Alors il a continué à me traiter de tout et je lui ai raccroché au nez.
J’ai supprimé son téléphone et celui de sa compagne.
Je tremblais de tous mes membres tellement la conversation avait été violente. Il l’a voulu ainsi, il m’a enfin dit tout haut ce que je savais au fond de moi depuis toujours en fait.
Depuis, j’ai repris un rendez-vous avec ma psychologue pour faire le point, elle qui m’avait toujours conseillée de lui écrire et de jeter la lettre, je l’avais écouté bon gré malgré.
Depuis je ne grignote plus les après-midi et je prends bien soin de moi.
Comme quoi, comment un père peut-il aimé un enfant qu’il a abandonné 47 ans plus tôt ? On ne peut aps aimé ce que l’on a pas connu, les personnes que l’on a refoulées. Comment peut-on abandonné un enfant ? Son enfant ?
Comme quoi, deux phrases ont suffi à me réconcilier avec la vie, avec ma vie. Il était grand temps !
autant d’années.
Lettre ouverte à maman
Lettre ouverte à « Ma Maman »
Tu es ma celle qui ma donner la vie, celle qui m’a élever et
enfin celle pour qui j’ai le plus compter.
Toi seule, sait me comprendre, sans jamais me juger, mais
toujours m’aimer.
Même aujourd’hui, tu t’inquiètes encore plus pour moi que
pour toi qui est à la fin de ta vie avec cette foutu maladie !
Tu as toujours su sécher mes larmes, attendrir mon cœur,
apaiser mes douleurs.
Aujourd’hui, malgré ce que nous traversons, tu t’inquiètes
encore et toujours comme si au delà de tes souffrances, de la déchéance, j’étais
encore ta priorité.
Tu lutte contre ton cancer, qui finira par nous séparer pour
toujours, mais au fond de moi, restera toujours cet amour dont chaque jour de
ma vie, tu m’as nourris.
Mon frère et ma sœur, ne se préoccupent pas de toi, de ton
sort, de tes douleurs, mais j’ai pour moi profité seule de cet amour maternel que
tu m’as tant donné.
Aujourd’hui, je sais la chance que j’ai eu de t’avoir aussi
aimante, attentionné à toujours me protéger autant. Je sais surtout aussi tout
ce que je vais perdre.
Toi ma maman que j’aime tant !!!!!!!!
Toujours ou que je sois, je pense à toi, tu es en moi, tu
fais partie de moi.
J’appréhende énormément ce moment ou tu me laisseras pour
toujours, mais ce jour là, naitra la plus belle des étoiles et un ange gardien
prendra place.
Maman je t’aime tellement……
Foutu cancer, je suis en colère
Voilà déjà quelques temps que je n'ai poster aucun article et je m'en
excuse.
Depuis plusieurs mois déjà j'accompagne ma maman qui est en phase terminale
d'un cancer du foi qui c'est généralisé.
Tout a été très vite arrivé comme bien souvent dans cette maladie. Depuis 16
ans, elle est malade et celui-ci est son 3ème et dernier cancer !
Mais la situation est difficile. Nous vivions ensemble, avec mon mari et
notre fils. Elle était en hospitalisation à domicile quand tout a basculer en
un éclair un mardi matin. Elle a fait une insuffisance respiratoire et elle
était en globe, effet secondaire de la morphine.
Elle est déjà « plu comme avant « ! Elle a son corps à moitié
mort, ces envies différentes, tout est devenu « AUTREMENT » !!!!!
Elle n’a plu la même hargne, les mêmes envies, on ne partagent plus du tout les
mêmes choses.
Sa vie continue et se termine un peu plus tous les jours, dans une chambre d’hôpital
avec du personnel soignant, mais sans les sentiments, « nos sentiments » !
Ma colère grandit chaque jour, lorsque j’arrive dans sa chambre, elle est à
1kilomètre 100 de chez nous et nous sommes déjà trop loin l’une de l’autre.
C’est une incompréhension totale, pourquoi la vie ne l’a-t-elle pas prise
lorsque les pompiers sont venus la cherchée ? Pourquoi aux soins
palliatifs après 3 semaines, elle est transférée comme si elle allait encore
vivre « comme avant » ? Pourquoi s’acharner à garder les gens
comme « si » ils n’avaient jamais rien eu et comme si, elle allait
pouvoir encore parcourir des kilomètres autre qu’avec son « fauteuil
roulant » !
Tellement de gâchis, de moments perdus, de sentiments partagés à leur juste
valeur ?
La regarder s’éteindre sans même pouvoir vraiment la ramener à moi comme avant ?
Ce sentiment terrible d’impuissance ? Cette attente de la fin qui
viendra quand ?
Revivre encore ces moments terrible et inhumain que nous avons écu le
dernier mois avant son hospitalisation ? Pourquoi être obliger de faire
semblant, d’être contente de la voir ainsi tous les jours ? Pourquoi
autant de mascarade, ne pas avoir le droit de lui dire combien j’ai mal, mal de
la voir partir ? Mal de ne pas supporter de la voir ainsi ? Mal de ne
pas être capable de lui enlever cette foutu maladie qui la ronge et sort de son
ventre et grossit jour après jour pour montrer qu’elle est bien là et que de
toute façon, elle va finir par me la prendre !
C’est une désolation, avons-nous besoin d’autant d’agonie ? D’autant de
souffrance de part et d’autre ? Est-ce ça la vie ? Est-ce une fin de
vie que l’on souhaite ainsi ?
Je suis en colère et accepte absolument pas le fait qu’elle soit loin de moi,
que nous soyons séparé malgré nous, le cancer cette fois ci aura réussi à nous
séparer et nous rendre le quotidien douloureux physiquement et mentalement.
Nous avons tellement partagé de bons moments, qu’aujourd’hui, nous partageons
les pires.
Perdre sa maman
Perdre sa maman est un moment très douloureux, une partie de soi part forcément avec elle, que l'on soit proche ou pas.
Nous ne sommes pas prêt quoi qu'il en soi à vivre un tel drame. La douleur est entière et même si l'on donne forcément el change, cette partie qui n'est plus, doit se construire sans celle qui nous a donner la vie.
Rien ni personne ne vit cette perte de la même façon mais beaucoup sont d'accord pour dire que rien ni personne ne peut remplacer cet être cher qui nous a bercer dès nos premier instants de vie.
Il est difficile d'en ressortir sans une douleur horrible qui malgré vous vous envahit et vous rappelle combien une maman malgré nos différents est importante pour chacun d'entre nous.
Certes, chacun a sa propre histoire avec ses propres ressentis, envies et besoin mais cette perte laisse une plaie ouverte ou chaque instants peut-être douloureux. Sans que l'on s'y attende, on peut d'un coup autant rire en pensant à un bon moment comme les larmes peuvent tout à coup couler, tellement le manque est douloureux.
Même si nous sommes très entourés, la souffrance d'un tel deuil, ne se traverse que seul. Chacun vivra ce moment avec beaucoup de peine, de tristesse et avant tout avec beaucoup de colère.
On oubli que nos parents ne sont pas éternel et que même si on s'efforce de le croire, ils ne nous reviendront pas.......
A ma maman que j'aime et qui me manque terriblement
Parents âgés
Comment gérer la situation lorsque l'on se retrouve avec un parent âgé !
Encore valide, ma mère qui a subit deux grosses interventions chirurgicales, et actuellement chez moi.
Comment organiser sa vie sans empiéter sur la notre ! Lui trouver un appartement est une tache difficile, elle touche une petite retraite et les loyers font plus de la moitié de cette dernière.
Comment supporter le conflit des générations et vivre en harmonie au quotidien ... c'est pas tâche évidente.
Elle compte sur nous et nous, avons du mal à gérer notre vie de couple, de parents et la présence permanente de ma mère. Même si elle est gentille, elle râle comme tout un chacun et parfois, ses réflexions sont génentes. Puis, elle ne sort pas toute seule même pas pour aller jusqu'au bout de la rue !Vivez-vous, vous aussi la même expérience, ou l'avez-vous déjà vécue ?
Comment avez-vous réussi à gérer les mauvais moments et qu'avez-vous réussi à décider ensemble ? (maison de retraite, appartement, ou autre)
A bientôt