40 ans & Après .....

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Coté Moto Léonart

Elle a tout d'une grande

C'est à peu près la réflexion que je me suis faite à la vue de la gamme 125 du constructeur catalan Leonart, dirigé par une famille originaire de Mataro - une agglomération située près de Barcelone. Celle-ci a décidé au début des années 2000 de passer du textile à l'industrie moto...

C'est en 2002 qu'un premier modèle baptisé Raptor voit le jour en reprenant les standards de la 125 Rebel Honda revue et corrigée à la sauce hispano- chinoise. Le moteur (ex Rebel) bicylindre 4 temps est doté d'un refroidissement liquide et ses deux carburateurs portent la puissance de 9 à 13,7 cv. La mécanique est assemblée en Chine par l'usine qui équipe la police chinoise."Un gage de qualité" assure-t-on du coté du constructeur espagnol. Depuis, trois autres modèles sont venus étoffer la gamme et au vu du look que ces machines dégagent, il faut bien reconnaitre que nos amis ibériques n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère...

Que se soit la Daytona, la Spyder ou bien la toute nouvelle Bobber (dépouillée à l'extrême et directement inspirée des Harley-Davidson customisées d'après guerre), l'effet "Kustom Kulture" est assurément garanti. En effet comment deviner que ces motos sont en réalité de simple vélomoteurs cubant tout juste 125 cm3 ?

L'importation des Leonart sur le territoire français, on la doit à un homme, Jacques Sannier, le responsable commercial pour la France. "C'est au printemps 2008 que j'ai découvert la marque lors d'un festival country, me confie-t-il. Celui-ci se déroulait dans les Pyrénées espagnoles et je me suis dit qu'il fallait absolument importer ces machines chez nous. Après quelques réticences de la part de la famille Léonart à l'idée de s'étendre sur le marché français, le constructeur a fini par me donner le feu vert. L'origine catalane de mon épouse doit y être certainement pour quelque chose..."

Depuis, un peu plus de 500 Leonart roulent sur notre territoire. Et quand Sannier n'est pas sur les routes toulousaines au guidon de son Harley-Davidson Electra Glide, il étoffe son réseau de distribution un partout en France. Reste à savoir, si l'engouement pour ce segment d'un genre nouveau continuera à séduire une clientèle en mal d'exotisme.

A ce jour, les Leonart sont une des rares alternatives pour se démarquer du tout scooter et des autres engins utilitaires. Seules ombres au tableau : un embonpoint de 20 kilos dû à l'emploi d'accessoires en tôle et non en plastique (caches latéraux, gardes-boue, etc.) et les performances délivrées par le moteur que je trouve anémiques et un peu juste côté accélération. A ce sujet, il paraît qu'en changeant les pots et deux/trois gicleurs...

Et si cela ne suffit pas, sachez que pour un surcoût de 800 euros, les modèles sont également disponibles en version 350cm3. Mais ils imposent cette fois d'être titulaire du permis moto ! 



24/03/2010
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