Handball français
Les Bleus au sommet : et maintenant ?
Après la victoire historique des Bleus à l’Euro 2010, comment empêcher le soufflé de retomber ? Cette question, le handball français tente d’y répondre depuis sa première médaille de bronze aux JO de 1992. « Il ne faut pas être défaitiste, ni parano, plaide le sélectionneur de l’époque Daniel Costantini. Les choses ont bien progressé. Le statut d’un Nikola Karabatic n’a rien à voir avec celui d’un joueur d’il y a quinze ans. »
Le meilleur joueur du monde 2008 se classe pourtant au-delà de la 30e place dans le palmarès des sportifs préférés des Français. Une incongruité qui ne choque pas l’intéressé. « Avant, on n’y était pas du tout. On veut progresser mais il ne faut pas se leurrer, ça ne va pas se faire du jour au lendemain », avance Karabatic. « Le problème reste le même : le handball n’existe pas en termes de marketing, tranche Gilles Dumas, associé de SportLab Group. Vu de l’extérieur,
Comme l’an passé aux Mondiaux, seule la finale des Bleus a été diffusée en clair. Autre chantier d’envergure, le championnat français, qui manque lui aussi cruellement de visibilité. Certes, ses droits de diffusion ont triplé cette saison avec l’arrivée d’Orange, qui se partage
Lathoud : « Du hand à la place de Derrick ! »
« Ne me faites pas croire qu’on ne peut pas mettre du hand à la place de Derrick !, éructe Denis Lathoud, ancien Barjot devenu entraîneur de Dijon. Il ne faut pas me dire non plus que notre sport n’est pas télégénique ou spectaculaire. En France, on remplit des salles de 4000 à 6000 places tous les week-ends. » Pourraient-elles accueillir plus de monde ? Difficile à savoir, en l’absence de grandes salles modernes en adéquation avec les hauts standards européens.
Ce pari, seul Montpellier l’a tenté, avec la construction une nouvelle enceinte de 9 000 places, où le MHB jouera ses grandes rencontres en 2010. Un chantier qui en appelle bien d’autres.
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